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Galerie de photos

Chaque croix est unique par son style, son état, son implantation et bien sûr son histoire. Encore faut-il disposer de quelques renseignements parfois conservés dans la mémoire collective locale, chez les anciens ou dans tel ou tel ouvrage écrit jadis par un érudit local passionné du patrimoine de sa région ou de sa commune. L'attribution à telle ou telle croix d'une vocation spécifique est parfois incertaine voire hasardeuse ; la modification de la topographie locale, par exemple, peut troubler les pistes. De même, il arrive souvent qu’une seule partie de la croix soit d’origine et qui plus est que ladite croix ait été déplacée de son lieu d’érection.

 

Aucun de ces monuments ne peut laisser indifférent. C‘est pourquoi j’ai tenu à faire figurer dans cette page une grande partie des photos que j’ai prises ces dernières années, même celles qui n’appellent pas de commentaires particuliers ou encore celles dont je n'ai pas, hélas, conservé la localisation. Leur simple beauté est suffisamment parlante.

Croix avec représentation du Christ
Croix avec particularité
Croix discoïdales
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Le type discoïdal, avec de nombreuses formes dérivées, est présent depuis le pays d’Ussel jusqu’à la Xaintrie. La présence du type discoïdal ou rouelle est due à l’œuvre des Templiers et des Hospitaliers qui étaient fortement implantés en Bas-Limousin et qui sont reconnus comme les vecteurs des traditions celtiques.
Croix maltées
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La croix « maltée » est l’emblème des Chevaliers de Malte depuis 1530. Son histoire est longue. Avant de porter le nom de croix de Malte, elle a été adoptée par les Templiers et les Hospitaliers. C’est dans le Limousin que la croix maltée est la plus fréquente. Là encore la Xaintrie est à l’honneur et la Croix de Vialore ci-dessous 2 photos à gauche, près d’Auriac montre un développement inattendu de ce modèle. Certes le monument a été refait en 1887 , mais on peut penser qu’il s’agit d’une reproduction fidèle de l’original dont la partie inférieure a été conservée avec, au moins le début de date « AMDC... », c’est à dire : Anno 1600... Sur le croisillon, le coeur transpercé est conforme à une iconographie qui apparaît au XVIIe siècle.
Autres croix et détails
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Croix couverte de Bassignac-le-Bas (Corrèze)
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La croix couverte de Bassignac-le-Haut est une pure merveille. Située sur la place du village à proximité immédiate de l’église, elle est dotée d’un fût à images décrivant en trois registres l’Enfance, la vie publique et la Passion du Christ. C’est un modèle du genre pour l’enseignement religieux. On y trouve entre autres l’Adoration des Mages et la Nativité, l’Entrée à Jérusalem et la Pentecôte, la comparution du Christ devant Caïphe et la Flagellation. Sur le croisillon, le Christ est entouré de saint Pierre et de saint Georges. Au revers figure la Vierge de pitié orante (priante), entre saint Jean et sainte Madeleine.
Croix calvaire d'Ayrens (Cantal)
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 Ce calvaire déplacé à plusieurs reprises est constitué d’un socle en maçonnerie moderne en forme de niche La date de 1881 gravée en creux sur le côté gauche indique probablement l’époque de la reconstruction. Couronnant le tout, une croix du XVIe siècle nous présente les trois personnages principaux du Calvaire. La Vierge et Saint Jean se détachent en haut relief au fond de deux petites niches dont la partie supérieure constitue une petite voûte en plein cintre. La Vierge joint les mains, Saint Jean porte la main à son front en signe de douleur. Au revers sont gravés une rose à six pétales et un agneau. La pierre porte au revers la date de 1574. Ce millésime correspond à l’un des premiers relèvements après les guerres de Religion et c’est cette année que Jean d’Angouste, curé, fit réparer l’église d’Ayrens dévastée par les protestants.
CROIX CALVAIRE AYRENS.jpg
CROIX CALVAIRE AYRENS 2.jpg
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