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Le village

© P.-J. Lescure

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Sexcles est une petite commune située dans le département de la Corrèze au nord-est de la région Nouvelle-Aquitaine et plus précisément en Xaintrie (1)
Les 234 habitants 
(2), Sexclois et Sexcloises, vivent sur une superficie totale de 26 km2 avec une densité de 9 habitants par km2 et une altitude moyenne de 440 m (entre 200m et 623m).

La commune de Sexcles fait partie de la Communauté de communes Xaintrie Val'Dordogne* (voir carte ci-dessous).

Les villages voisins sont Goulles, Hautefage, La Chapelle-Saint-Géraud, Saint-Bonnet-les-Tours-de-Merle, Camps / Saint-Mathurin-Léobazel, Mercœur. Sexcles est situé à 9 km des impressionnantes Tours de Merle*, joyau du Limousin médiéval.
Les grandes villes les plus proches de Sexcles sont Aurillac (15)  à 41 km, Tulle à 46 km et Brive-la-Gaillarde à 55 km.

Sexcles est à 10 km d'Argentat-sur-Dordogne*, charmante petite ville de 3 300 habitants. (* voir onglet Liens dans Menu)

1 Région située à l'ouest du Massif central, à cheval sur le sud du Limousin et la Haute-Auvergne, la Xaintrie est un plateau granitique entaillé de gorges profondes délimité par les trois rivières de la Maronne, de la Cère et de la Dordogne.

 

2 Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de

référence statistique : 1er janvier 2015.

 

HISTOIRE ET PATRIMOINE

Le lieu est connu dans un écrit de l'an 893 sous le nom de Sicca vallis, signifiant « vallée sèche ». Mais, paradoxalement, il est dit également que le nom de Sexcles viendrait du gaulois et de l'occitan "sesca" signifiant masse d'eau, roseaux, plantes utilisées notamment pour faire des litières, des paillasses et rempailler des chaises... 

La commune, vue par un de ses natifs à la fin du XIXe siècle :

"La commune de Sexcles est une des plus considérables et des mieux cultivées du canton (de Mercœur). L'air est pur, le climat doux, le sol fécond et les alentours du bourg offrent l'aspect de la plus riche culture. Les plantes sarclées et les prairies artificielles font disparaître les jachères.

Entouré d'une vaste et riante ceinture de prés et de jardins, embelli par une place ombragée d'un magnifique tilleul, le bourg est dominé par une église de haute antiquité, enrichie de deux chapelles, décorée de sculptures, ornée de vitraux, surmontée d'un beau clocher."  Extrait des Monographies communales de la Xaintrie par M. Saint-Bonnet - 1886.

 

L'église Notre-Dame-de-la-Nativité a gardé des structures préromanes du XIe dans son chœur, qui a été surélevé au XVIe siècle pour la défense et dont il reste des mâchicoulis, mais les chemins de ronde ont disparu. L'église à chevet plat soutient un clocher carré couronné d’une bretèche datant de l’époque romane (XIe s.). La façade dans sa partie haute est éclairée de trois baies romanes et le portail est surmonté d'un arc en berceau plein cintre soutenu par des colonnes. Le chœur, voûté d’un large berceau, est éclairé par une baie cintrée. Il est beaucoup plus étroit que la nef. La nef est ouverte vers les bas côtés par des arcades, vers des chapelles du XVe et d'une du XIXe, sa voûte est lambrissée. Le retable est décoré de coquilles, ce qui peut faire penser à un arrêt de pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle, sur la route d'Aurillac à Rocamadour, Conques et Toulouse. La façade a été reconstruite vers 1867. Deux vitraux en dalle de verre, exécutés par l’atelier de Saint-Benoît-sur-Loire, ont été installés en 1973. Une grosse meule en pierre constitue désormais l'autel.

Au cours des siècles, l'église bénéficia des bontés de divers personnages.

En 1264, Aimeric de la Serre, évêque de Limoges lui légua trente livres. Par son testament de l'an 1400, Bertrand de Veyrac fit de même pour le quart de tous les biens qu'il avait dans cette paroisse auquel s'ajoutèrent vingt francs d'or qu'on devait employer pour sa couverture. En 1628, il est dit que l'église a été « remise », c'est à dire remise en bon état par Martial Lapauze, du village de Lapauze, et par « ses valets ».

 

Le château de Sexcles (propriété privée), jadis relié à l'église par un souterrain, est une maison noble à tour d'escalier datée de 1510. Doté de pinacles et d’une échauguette, il arbore sur un linteau de porte, avec les chiffres entrelacés de Jésus et Marie, les lettres PVh qui peuvent correspondre à Pierre Ventach. Les Ventach, en effet, eurent maison et droits seigneuriaux à Sexcles. Certains de ces « Ventach de Goulles », apparaissent dans des documents aux AD de la Corrèze à Tulle pour différents motifs, notamment certains figurent parmi les co-seigneurs de Goulles. Parmi eux, il y eu aussi des protestants, dont l’un fit élever un temple dans son château de Goulles… Il y eut un château Ventach à Goulles, il fut totalement détruit au 19e. Pour ce qui est de « l’unité de temps », un document du 19 janvier 1484 (donc proche de 1 510) cite un Jean Ventach comme étant procureur du sénéchal de Balthazar de Roche-Dragon, co-seigneur de Merle, proche de Sexcles et de Goulles.

Les Carbonnières (coseigneurs de Merle) eurent aussi coseigneurie à Sexcles ; il semble qu'ils tinrent ces droits des Veyrac (coseigneurs de Merle). La maison à tourelle située à La Pagésie (qui fut résidence de la famille Saint-Bonnet) représente un ancien fief de la famille de Veyrac. Revenons au "château" dont la tour est le principal élément intéressant, mais qui comporte également une belle cheminée en « anse de panier », une niche de placard mural voûté en ogive, une fenêtre à meneau d’angle

En contrebas de l'église, à proximité de la place principale du village, un charmant puits couvert est implanté sur un pavage usé par les roues des charrettes, Il s'agit d'un puits à margelle et charpente supportant le treuil et le toit en pavillon couvert de lauzes.Ce petit édifice, témoin attachant du quotidien des sexclois(es) d'autrefois est un des emblèmes de notre village.

Un peu d'héraldique 

D'or à la jumelle de sable posée en bande accompagnée de six merlettes de même en orle.

D'or : de couleur jaune  -   à la jumelle : 2 bandes  -  de sable : de couleur noire  -  posée en bande : en position transversale  -  merlette* : petit oiseau sans bec ni pattes  -  de même : de couleur noire  -  en orle : suivant le contour du bouclier sans le toucher.

Selon quelques auteurs, les MERLETTES signifient les ennemis vaincus et défaits ; si elles sont de gueules, elles représentent l'ennemi tué sur le champ de bataille ; si elles sont de sable, elles représentent l'ennemi dans la captivité. Selon d'autres, elles désignent les croisades ; leur bec et leurs pattes coupées marquent les blessures qu'on y a reçues ; d'autres enfin pensent que l'usage de représenter les MERLETTES sans bec ni membres, est venu des anciens hérauts, qui se servaient de petites pièces d'émail carrées pour figurer ces petits oiseaux sur les cottes-d'armes et boucliers, et ne s'arrêtaient point à en marquer les extrémités.

(Source : www.blason-armoiries.org)

Loup y es-tu ?

La "bête" de la Xaintrie, 1743-1744

Vingt ans avant la bête du Gévaudan en Lozère, la province du Bas-Limousin, actuel département de la Corrèze, avait subi les méfaits de la bête de la Xaintrie. En 1743, trois paroissiens de Camps et Sexcles sont retrouvés égorgés. L'année suivante, le rythme des attaques s'intensifie. D'après un compte rendu de mars 1744, le loup ne semble faire aucun mal aux bestiaux mais dévore tous les enfants qu'il rencontre et surtout les filles. Vingt et une d'entre elles succombent sous ses crocs, dont plusieurs âgées de 12 et 13 ans. Malgré sa destruction au mois de janvier 1744, la "bête" ou "male bête" resurgit ensuite. Les paroisses de Sexcles et de La Chapelle-Saint-Géraud sont particulièrement touchées par ces attaques.

Transcription du registre des sépultures de la paroisse de Sexcles - 3 octobre 1744 :

Le 3 octobre de cette année, j'ai enterré dans le cimetière de la présente paroisse les restes d'un garçon âgé d'environ six ans, fils légitime de Jean Lascazes et de Jeanne Cafoulens du village de Murgat, nommé Jean, étranglé et à moitié dévoré par la male bête...

Grafeuille, curé

Source texte et illustrations : Archives départementales Corrèze

Sexcles en 1834 - Plan cadastral

 

Réalisé pour l'ensemble du territoire national dans la première moitié du XIXe siècle, on qualifie ce cadastre de « napoléonien » car instauré sous Napoléon Ier par la loi de finance du 15 septembre 1807. Ces plans nous permettent de voir l'évolution du bâti de nos villages, la restructuration qui y a été opérée depuis, selon les besoins des habitants, la modernisation de l'habitat... On y constate également l'évolution de l'emprise des voies de communication et de leur tracé. Sur le plan cadastral de Sexcles datant de 1834, on découvre avec surpriseque la place principale était alors occupée par le cimetière. Le déplacement de ce dernier vers son emplacement actuel démarra dès l'année suivante, en 1835. Par ailleurs, le dessin en croix figurant au milieu du cimetière témoigne de la présence d'une chapelle, la chapelle Saint-Michel, attestée en 1632 par la demande d'un dénommé Pierre Laval, notaire, d'être inhumé "aulx tombeaulx qu'il avait dans la chapelle Saint-Michel, assise dans les appartenances du cimetière de l'esglize de Cescles"*.

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IMAGES DU PASSÉ

Dans son gros manteau en fourrure, Jean-Pierre Moulé, épicier du village, à côté de son "taxi" avec lequel il conduisait des sexclois à la foire à Argentat. Au retour, dans la côte dite "de Sexcles", il fallait parfois que les passagers descendent pour pousser le véhicule en surcharge... Près de lui, assise sur l'aile, sa fille Jeanne surnommée "Nénette". (vers 1925)

La rue qui conduit de la route (actuelle D1120) au centre du village n'était alors qu'un simple chemin caillouteux.

La place du village était jadis agrémentée d'un majestueux tilleul (datant probablement de Sully) dont la base était ceinturée par un muret qui accueillait les villageois le temps d'un bavardage...

Le tilleul a disparu. Apparition par contre des premiers poteaux électriques, des premières automobiles et du restaurant Daulhac. 

Situé à la sortie du village, sur la route de Saint-Bonnet-les-Tours de Merle, le moulin du Vergnarel a été crée en 1803, Il était alimenté par un canal de dérivation appelé "bief" et produisait de l'huile de noix grâce à ses 2 meules. Il fut plus tard transformé en moulin à graines (farines de blé, de seigle et de sarrasin). Un gite a été aménagé en son niveau inférieur.

Vue du village depuis la route de la Pagésie dans la fin des années 70, avant la création du lotissement communal.

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A hauteur du Mouton, vue du grand pré avant implantation du lotissement communal.

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